Témoignages de nos hôtes
à travers le monde
Having known the Combes family in 2003, I have been fortunate to have spent many stays at the Château de Garrevagues over the years. The welcome of the family and Marie-Christine especially is out of the extraordinary. She makes everybody feel welcome, at home and always knows how to touch people’s hearts and minds. It is the personality of Marie-Christine as a host that makes a stay at Chateau de Garrevaques an exceptional moment, enjoying the beautiful, well maintained Chateau with all its history and stories and the beautiful surroundings of the Lauragais. To me and my family the Chateau and the Combes Family are home and family. Thank you for all you give to all those that come and go!
Maggie Bergsma
Château de Garrevaques
Mathilde Sol de Marquein, femme de Henry de Gineste
Les 4 enfants d' Henry
et Mathilde de Gineste,
Hélène, Lucy, Caroline et Félix
Henry de Gineste
Tout dans la vie du comte de Gineste était réglé comme du papier à musique.
Organisateur, entrepreneur, et travailleur né, il était le plus enthousiaste des amoureux du progrès : dans ses affaires, comme pour sa maison ou l’agrément des siens. Il s’était piqué, dans sa jeunesse, de rénover des établissements lainiers de Mazamet. Cependant, il avait tant de bonheur à vivre à Garrevaques qu’il veilla, dès avant son mariage, à s’y créer d’accaparantes occupations.
Il consacrait une partie de l’année à sa distillerie d’avant-garde, à ses chantiers d’adduction, ou aux longs travaux du château qu’il souhait doter de toutes les innovations du confort moderne. Chaque année, il traversait la Méditerranée pour gérer sa propriété de Boufarik, qu’il tenait de son beau-père, ancien de la Conquête d’Algérie. A son retour, il rejoignait sa tribu et la vie mondaine à Paris, avant que d’emmener les siens en voyage, deux mois durant, le plus souvent en Italie ; sauf bien sûr ! – à être requis, dans quelque capitale européenne, par une trouvaille, ou une technologie, dernier cri.
Henri s’était épris de Mathilde Sol de Marquein, un charmant météore, qui était d’une vigueur de caractère peu commune. Pas question de s’abattre niaisement à quelque ouvrage de dame, ou de chanter d’une voix fluette une romance ingénue, Mathilde versait dans toutes sortes de petites rebellions. Elle refusait de se rendre au culte dominical en voiture, comme les autres jeunes filles. Qu’il vente ou qu’il pleuve, Mademoiselle faisait la route en amazone, sur son cheval, et le cocher la suivait avec un gigantesque carton, dans lequel était soigneusement pliée la robe, plus convenable, qu’elle enfilait derrière buissons et taillis, avant l’office.
Pour les mêmes raisons, sachant que tôt ou tard elle devrait se marier, elle décida de ne pas se précipiter comme un renard dans un piège, et de faire patienter le pauvre Henry jusqu’au supplice.
Henry et Mathilde eurent 4 enfants, à Garrevaques comme ailleurs, le comte gouvernait une maison bien unie, où chacun semblait n’avoir de préoccupation que de faire le bonheur des autres; au milieu d’une charmante ménagerie, en particulier, des innombrables chats de la comtesse qui étaient, les véritables maîtres de la maison.